22 femmes ont déjà été tuées en 2020 en Belgique, dans la plupart des cas par un mari, conjoint, ex-compagnon.
Par la Campagne ROSA
Avertissement sur le contenu : cet article inclut une discussion sur la violence domestique, les abus et les agressions sexuelles
Martine De Letter, une enseignante maternelle de 55 ans, a été poignardée à mort le jour de son anniversaire dans son appartement par son ex-compagnon, Neil M., 52 ans, qui venait de tuer son fils Luke, 26 ans, dans sa villa d’Audenarde. L’homme s’est signalé lui-même à la police et a été arrêté. Martine avait deux enfants d’une précédente union.
22 femmes ont déjà été tuées en 2020 en Belgique, dans la plupart des cas par un mari, conjoint, ex-compagnon.
Les violences sexistes et les féminicides, c’est l’autre pandémie, cachée celle-ci, et toujours à l’œuvre. Selon les données des Nations Unies (ONU), 17,8% des femmes dans le monde ont subi des violences physiques ou sexuelles durant l’année 2019 et une femme sur cinq a été victime de violence de la part d’un proche. C’est sans compter les violences psychologiques, le harcèlement, etc.
La crise CoVid19 met le problème des violences domestiques en évidence
Avec la crise CoVid19 et le confinement, on a enfin entendu parler de ce qui se passe dans les foyers. C’est un fait connu et démontré, la violence domestique augmente pendant les crises. Durant le (semi-)confinement, la tension a ainsi augmenté dans tous les foyers. Lorsqu’il y a déjà violence, c’est l’enfer qui s’instaure de manière permanente. Les personnes victimes de violence sont contraintes à des contacts plus étroits et sans plus aucun moments de répit avec leurs agresseurs. Ces derniers peuvent, de plus, davantage surveiller leurs comportements et les empêcher de rechercher du soutien ou de l’aide. Malgré ça, les appels à l’aide dans des cas de violences domestiques ont triplé en Belgique durant le confinement !
Quelles revendications pour remédier aux violences sexistes?
Pour remédier aux violences sexistes, il est nécessaire de combiner des revendications pour un enseignement de qualité (notamment à travers des cours qui expliquent ce qu’est le consentement, ou bien l’orientation de genre, l’orientation sexuelle, etc.), également à un meilleur accompagnement des victimes à celles contre l’objectification du corps des femmes pour faire des profits. Il faut aussi construire un rapport de force nécessaire pour demander l’indépendance économique des #femmes afin qu’elles puissent quitter des situations de violence et opérer un réel choix sur leur vie. Seul un vaste programme de satisfaction des besoins sociaux par des services publics de qualité, en suffisance, ainsi que des conditions de travail et de salaire dignes peut mettre fin aux discriminations.
C’est les luttes que nous ménons avec la Campagne Rosa!
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